Le coronavirus est l'apéritif de la crise climatique

Récemment encore, le patron d'AXA, Jef Van, estimait que ce que nous faisait subir le coronavirus n'était que l'apéritif de la crise climatique. Ce que nous avons vécu au cours de ces derniers mois lui donne raison.


Rien que pour la première moitié de 2021, les assureurs ont dû verser, à l'échelle du monde, la somme colossale de 66 milliards d'euros en vue d'indemniser les dommages causés par des catastrophes naturelles. En cause : principalement la météo hivernale extrême aux États-Unis et les orages non moins cataclysmiques en Europe. Et nous ne parlons même pas ici des nombreux décès provoqués par ces catastrophes. Rien qu’en Wallonie, les inondations vont coûter plus d’un 1,3 à 1,7 milliard d'euro's sans les nombreuses souffrances humaines.

Heureusement, la garantie catastrophes naturelles est intégrée d'office dans l'assurance habitation, laquelle n'est cependant pas obligatoire légalement.  À cet égard, les assurés paient une surprime depuis 2006. La loi prévoit un plafond pour la franchise et la prime. Lorsque l'assureur refuse de proposer une couverture conforme aux conditions légales, l'assuré peut s'adresser au Bureau de tarification qui charge ensuite un assureur de couvrir le risque de l'assuré. Auparavant, il devait s'adresser au fonds des calamités à condition que la cause du sinistre soit reconnue comme catastrophe naturelle.

De quelles catastrophes naturelles s'agit-il ?

- les inondations

- les séismes d'origine naturelle

- les glissements de terrain ou coulées de boue

- le débordement des égouts publics

La loi autorise les assureurs à exclure certaines garanties de la couverture catastrophes naturelles, telles que :

- Les objets à l'extérieur de l'habitation (clôtures, abris de jardin, mobilier de jardin, terrasses...);

- Le contenu des caves entreposé à moins de 10 cm du sol, sauf installations de chauffage, d'eau et d'électricité ;

- Les bâtiments en cours de construction ou de transformation ;

- Les bâtiments ou parties de bâtiments qui ont été construit(e)s dans une zone à risque.

Même si tout est réglé par la loi, il subsiste tout de même de nombreuses différences entre les compagnies. Pour en avoir le cœur net, n’hésitez pas à contacter notre agence.

Et quid du fonds des calamités ?

Pour les biens qui ne sont pas assurables par une assurance habitation ordinaire, vous pouvez vous adresser au fonds des calamités à condition que la catastrophe ait été reconnue officiellement. Le fonds des calamités relève d'une compétence régionale. Pour bénéficier de l'intervention du fonds des calamités, il faut respecter une procédure stricte. Et il y a également une franchise qui est supérieure généralement à celle prévue dans l'assurance habitation. 

Pour en savoir plus à ce sujet, n’hésitez pas non plus à contacter notre agence. Nous rechercherons pour vous les informations nécessaires.

 

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